Rencontre Mairie de Bernières / Amis du Platon
Propositions, questions et demandes des adhérents
Réponses rédigées par le maire de Bernières Thomas Dupont-Federici et adressées à Christian Fleury président des Amis du Platon
Marais du Platon :
– Notre association était présente au Comité de gestion du Marais de l’Edit et du Platon du lundi 27 mars.
– Le problème du passage arrière dunaire du Platon qui reste difficile et impossible pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes. A maintes reprises, nous avons demandé la mise en place d’un caillebotis.
– L’installation de barbelés à l’Ouest de la parcelle est dangereuse.
Remarque notée. Tu pourras l’évoquer au COGEST. Néanmoins, tu connais la position du Conservatoire du Littoral.
Le Conservatoire du Littoral préfère fermer dans le futur le chemin devant la mare du Platon et ne prévoit pas de caillebotis.
Réseaux eaux usés
– Le réseau des eaux usées entre la rue Léopold Hettier et le Platon pose des problèmes d’étanchéité notamment depuis l’installation temporaire d’une motopompe en 2021. Régulièrement des odeurs d’égout sont ressenties aux abords du ruisseau reliant les deux sites.
Guillaume Tréfoux (adjoint) sollicitera le président du Syndicat à ce sujet.
Camping
– Le camping respecte-t-il les normes architecturales et paysagères imposées par l’AVAP à la population? Combien de mobil-homes sont installés? Il semblerait qu’un certain non-respect des normes n’implique pas tout le monde.
– La route bitumée entre Quintefeuille et le camping est empruntée régulièrement par des automobilistes suite à la proposition faite par les GPS pour accéder au camping.
Le camping est « très » suivi par la municipalité. Chaque demande d’autorisation d’urbanisme est suivie de près par la municipalité, le service instructeur et l’Architecte des Bâtiments de France. Il y a eu des travaux non déclarés, et plusieurs PV ont été dressés.
Pour les GPS, nous l’avons signalé à maintes reprises, notamment à Google, sans succès pour l’instant.
Plage :
– Les clapets des émissaires de l’Edit et du Platon sont défaillants et n’empêchent donc pas la mer de remonter les ruisseaux.
Les agents y vont régulièrement pour l’entretien ou la maintenance. Je leur remonterai l’info pour qu’ils y retournent.
– Propositions d’aménagement de la cale de la voie du Débarquement (au niveau d’Intermarché) : laisser le sable monter et la végétation pousser, installer des caillebotis pour les piétons sur le sable et ainsi les séparer des cyclistes, installer une barrière pour empêcher le stationnement gênant des voitures.
Pourquoi pas, c’est une idée intéressante
– Laisser la végétation pousser sur la plage à l’ouest du blockhaus pour capter le sable (en 2022 cela a été une zone de nidification du gravelot)
Cela a été fait sur une partie de la plage, à proximité du blockhaus
Inondation Marine
– La communication sur le Plan de Prévention des Risques Littoraux et sur l’avenir de notre littoral manque de clarté. Les réunions organisées en 2022 à Bernières par la DDTM et par le Dôme ont beaucoup déçu.
Je partage ton avis pour la réunion du Dôme qui a été très décevante. Pour la DDTM, j’ai pour mon part trouvé cela très clair. Pour les personnes qui n’ont pas saisi les informations, nous avons organisé deux journées de permanence pour des rdv individuels.
Marais de la Rive (au niveau de la Caline):
– Face aux risques d’inondations dues à la remontée de la nappe phréatique et/ou à la mer, peut-on étudier la reconstitution du Marais de la Rive au Sud de la départementale ?
Le propriétaire est aujourd’hui farouchement opposé à toute intervention.
Il va falloir continuer à user de pédagogie….
Plantations :
– Nous sommes naturellement favorables aux plantations d’arbres dans Bernières et espérons que ces arbres s’adaptent au terrain et à notre air maritime. La plantation de Pin noir le long de la rue de Verdun n’apparait pas judicieuse. En période estivale les pins secrètent de la résine qui risquent de tacher les véhicules en stationnement. Alors que l’AVAP préconise des variétés locales, pourquoi le pin noir d’Autriche?
Pour deux raisons :
- Reconstituer l’alignement de pins (les plants ont été volés à l’époque de leur installation… enfin ce n’est pas mieux aujourd’hui, les vols de plantation perdurent)
- Pour leur résistance au bord de mer
Projet d’un nouveau centre bourg :
– Ce champ pourrait devenir une prairie, un parc, un bois, un lieu de maraîchage bio en lien avec les habitants et l’école.
– Aberration environnementale : au lieu de construire de nouveaux bâtiments, il faut rénover, aménager l’existant et faire preuve de sobriété.
On verra cela lors du comité consultatif.
Mais un projet privé n’est pas à la main d’une commune. Donc un projet d’agriculture ne peut pas être orienté par la collectivité. Le faire après préemption serait un gouffre financier.
Déplacements :
– On attend des transports en commun performants.
On y travaille au niveau intercommunal avec la Région pour relier Caen à Courseulles sur une navette fréquente.
– La voie partagée le long de la départementale est toujours inachevée et dangereuse
Nous travaillons à une acquisition foncière pour finaliser le tronçon entre le garage Thomas et le chemin de Quintefeuille.
– On regrette la nature (goudron imperméable) et la couleur (noire) du revêtement du Chemin de Quintefeuille.
L’enrobé est une nécessité pour supporter le passage des bennes d’ordures ménagères. Pour la couleur, c’est de l’enrobé rougissant, qui sera rouge au bout de 2 ans. (tu peux le constater sur la route juste devant l’école qui était noire, et qui est rouge aujourd’hui).
– On n’a pas vu de grandes améliorations pour les déplacements des piétons et des cyclistes dans notre commune. Les choix des emplacements des porte-vélos n’est pas toujours judicieux.
Pourtant, la piste cyclable va désormais du club de voile à la rue Léopold Hettier, et un projet de voie verte est en cours de la rue Bazin à la rue Charles de Gaulle.
Pour les porte-vélos, ils sont aux équipements publics (mairie, école, poste de secours, verger), près de la boulangerie, et aux points d’arrêts sur le littoral (Nan Red, place du 6 juin), et d’autres vont arriver.